Des investisseurs chinois se disent prêts à investir dans les zones industrielles que compte la République démocratique du Congo.
C’est ce qu’a fait savoir l’ambassadeur chinois accrédité en RDC, Zhu Jing lors d’une audience lui accordée par le ministre de l’industrie Julien Paluku, ce vendredi 27 Mai à Kinshasa.
D’après une dépêche de la cellule de communication du ministère de l’industrie, le diplomate chinois a relevé la mobilisation des investisseurs chinois pour aider la RDC à réaliser son rêve de transformer localement ses ressources naturelles pour ainsi créer des emplois et des richesses avec le développement de cette chaîne de valeur.
Des experts congolais bénéficieront également de l’expertise de la Chine à travers des séances de formation qui seront organisées, a fait savoir ce diplomate chinois. A cela, des investisseurs envisagent installer aussi des entreprises chinoises dans les zones industrielles que compte la RDCongo.
Il ya quelques jours, le ministre de l’industrie, Julien Paluku avait échangé avec une délégation de Contemporary Amperex Technology Co. Limited (CATL), une entreprise technologique chinoise spécialisée dans la production des accumulateurs lithium-ion pour les véhicules électriques et les systèmes de stockage d’énergie, ainsi que les systèmes de contrôle des batteries d’accumulateurs.
En novembre dernier, lors d’un forum d’affaires (DRC-Africa Business Forum) tenu à Kinshasa, la RDC s’était positionnée comme la destination la plus compétitive du monde pour produire des batteries pour véhicules électriques. Le ministre de l’Industrie, Julien Paluku, avait chiffré le coût d’installation d’une usine à 39 millions de dollars, soit deux à trois fois moins cher qu’aux Etats-Unis, en Chine ou en Pologne.
Le sous-sol de la RDC est riche en minerais de toutes sortes, notamment ceux recherchés pour la fabrication des batteries électriques tels que le cobalt, le cuivre ou le lithium.
L’université de Lubumbashi a été choisie pour abriter le CAEB, qui fonctionnera à la rentrée académique prochaine. Les étudiants viendront de partout en RDC et d’Afrique.
La rédaction
