A 72 heures seulement après leur nomination par le Président de la République, Félix Tshisekedi, les animateurs du Conseil congolais de la batterie, structure qui va piloter le grand projet panafricain de l’industrie des batteries électriques ont été notifiés ce mardi par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya.
Le Président du Conseil d’Administration, Jérôme Makimba Mungomba et les administrateurs mais aussi le Directeur Général, Denis Lecouturier et le Directeur Général adjoint, Kakule Vuko Ndondo ont reçu leurs notifications respectives des mains du ministre de l’industrie.
Julien Paluku Kahongya a appelé ces animateurs du Conseil Congolais de la Batterie-CCB de se mettre rapidement au travail pour accélérer la matérialisation de projet de l’installation de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga où 2.000 hectares ont été disponibilisés par le Gouvernement provincial et d’élaborer les instruments de gestion.
A cette occasion, le ministre de l’Industrie a donné des détails sur les étapes franchies et celles à venir pour 2023-2024 dans le cadre de l’exécution de ce grand projet innovant .
La tenue à Kinshasa en novembre 2021 du DRC-AFRICA BUSINESS FORUM , la signature en avril 2022 de l’accord de coopération entre la République Démocratique et la Zambie, la création du Centre Africain d’Excellence et la signature en décembre 2022 de l’accord de coopération entre la RDC, la Zambie et les États-Unis d’Amérique ainsi que la nomination des animateurs du Conseil Congolais de la Batterie par le Président Félix Tshisekedi constituent les étapes phares déjà franchies a expliqué
Julien Paluku Kahongya.
L’installation effective de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques doit désormais constituer la priorité pour le Conseil d’Administration et le Comité de Gestion a insisté le Ministre.
Car, a-t-il expliqué, le marché des batteries et des véhicules électriques sur le plan mondial est évalué entre 7 mille milliards et 46 mille milliards de dollars américains entre 2030-2035-2040.
Il a profité par ailleurs pour préciser que « ce sont des projets comme celui-ci qui vont aider l’Afrique si on fait une chaîne de valeur africaine qui prend tous les pays producteurs de ces composantes qui entrent dans la fabrication. Si on prend tous ces pays, le PIB de l’Afrique va exploser, on passera même de 2 mille milliards demain à 20 ou 30 mille milliards. »
Les mandataires de ce nouvel établissement public ont promis de mettre en contribution leurs intelligences pour mériter davantage la confiance du Chef de l’Etat,du Premier ministre et du ministre de tutelle.
La Rédaction