Le premier ministre congolais a défendu la vision du pays dans le secteur des mines lors de la 30ᵉ édition de Mining Indaba 2024 en Afrique du Sud.
Jean-Michel Sama Lukonde a représenté la République démocratique du Congo lors de l’édition 2024 de Mining Indaba, qui s’est ouverte le lundi en Afrique du Sud.
Ce grand forum minier met l’accent sur les problématiques de « l’économie verte ». Devant les investisseurs présents à Indaba, le premier ministre a défendu et vulgarisé la vision de la République démocratique du Congo dans le secteur des Mines, en pleine transition énergétique mondiale.
Selon lui, il est essentiel d’évoluer vers un modèle qui permet aux pays producteurs de tirer des avantages comparatifs, ce qui favorisera l’économie verte et circulaire en Afrique.
Il a souligné que la RDC poursuit avec courage l’implantation et le développement de la chaîne de valeur des substances minérales, en mettant l’accent sur la transformation locale des produits miniers afin de répondre aux enjeux de l’économie verte.
A lui de mentionner les résultats d’une étude de Blomberg NEF sur les opportunités d’investissement dans le secteur minier en RDC. Selon cette étude, l’installation d’une usine de précurseurs de batteries Manganèse-Nickel-Cobalt de 10 000 tonnes coûterait 117 millions USD aux États-Unis, 112 millions USD en Chine et 65 millions USD en Pologne, alors qu’elle ne coûterait que 39 millions USD en RDC.
Le chef du gouvernement a également encouragé les opérateurs miniers présents à Indaba 2024 à investir dans le secteur minier en RDC, grâce au climat des affaires assaini et aux réformes initiées par le gouvernement pour lutter contre la fraude et la corruption, notamment à travers la digitalisation des systèmes de paiement.
Fidèle K. Tukinalwa