RDC : Le diocèse de Goma face à une tentative d’escroquerie et d’un soit disant diamant imaginaire extrait de borne

Des personnes non liées au diocèse de Goma et sans relation contractuelle réclament la somme de deux millions sept cent mille dollars américains (2.700.000,00$) sur base seulement d’un mémorandum et des affabulations montées avec une ancienne religieuse du diocèse de Bunia du fait d’avoir été arrêtée dans le ressort du diocèse de Goma.

L’avocat conseil du diocèse de Goma, le Bâtonnier Dunia Joseph s’est réservé de tout commentaire.

Il n’existe aucun lien contractuel entre le diocèse de Goma et les membres de la coopérative minière qui a monté l’affaire d’un diamant imaginaire qui serait trouvé dans une borne laissée par les colons européens.

Le fait qu’une ancienne religieuse du diocèse de Bunia soit arrêtée dans le ressort du diocèse de Goma ne rend pas le diocèse de Goma, responsable des faits causés par une ancienne religieuse du diocèse de Bunia, non mandatée par le représentant légal et évêque du diocèse de Goma, qui ne l’a pas mandatée.

Celui-ci nous a référé au Tribunal de Grande Instance de Goma au dossier RC 19.903.

Néanmoins, les arrangements ou montages entre les deux parties dit-il, ne concernent en rien le diocèse de Goma qui n’a pas agi ni par son représentant légal, Monseigneur l’évêque ni par un préposé, à ce, régulièrement mandaté.

Dans nos recherches, nous avons avons obtenu le jugement RC 19.903 rendu le 29/7/2020 qui atteste que le diocèse de Goma n’est pas concerné dans ce dossier pour la bonne et simple raison que les engagements de l’ex religieuse ne l’engagent pas du tout.

Toutefois, ce jugement RC 19.903 n’a pas orienté si les membres de la coopérative minière partenaire de l’ex religieuse auront droit de diriger leur réclamation au diocèse de Bunia d’où l’ex religieuse prestait dans un orphelinat avant de quitter le couvent.

Ce n’est pas se tromper qu’il existe jusqu’à ces jours, des chrétiens qui imaginent qu’on peut coller n’importe quel mensonge à un religieux ou religieuse pour arracher aux banques vaticanes de fortes sommes d’argent.

Après l’indépendance, plus de soixante ans après, les églises africaines ont fêté leur centenaire, c’est une chimerie d’imaginer comment escroquer l’église catholique, en collant à ses serviteurs des fausses affaires imaginaires.

« C’est une technique honteuse et regrettable d’utiliser les médias et les réseaux sociaux pour tenter de se faire payer alors qu’il n’existe aucune preuve de relation contractuelle ou d’affaire de la part du représentant légal ni de l’un de ses préposés, à ce, régulièrement mandaté. L’église continuera à prier pour la libération des âmes de ces femmes et hommes mal intentionnés pour nuire et salir les envoyés de Dieu. », explique-t-il.

Pour rappel, une coopérative minière a accusé l’église catholique du non-respect des rendez-vous de paiement d’un diamant équivalent à deux millions sept cent mille dollars américains fourni à l’église à travers la sœur religieuse Mariam Dhedasi, recommandée par l’évêque du diocèse de Goma, l’évêque Théophile Kaboyi, depuis mars 2017.

Dans un mémo déposé le jeudi 16 septembre 2021 à l’archevêché de la ville de Goma, cette coopérative minière a demandé à son éminence le cardinal « de s’investir personnellement dans ce dossier qui ne fait que salir l’image de l’église catholique, en décourageant avec la dernière énergie certains animateurs de l’église qui essaient de se cacher derrière la soutane tout en étant des grands oppresseurs de la population ».

Voici le jugement du tribunal de Grande instance de Goma du 19/7/2020 qui demontre que le diocèse de Goma n’est pas dans ce dossier.

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