La légende de la NBA, Mutombo Dikembe va lancer sur le marché au cours de ce mois de décembre, sa nouvelle marque de café « Mutombo Coffee ».
A en croire ce meilleur contreur de l’histoire de la NBA, avec ses 18 différentes saveurs de café, « Mutomb Coffee » sera cultivé en République démocratique du Congo et commercialisé notamment aux Etats-Unis à partir du mois de décembre en cours.
Et c’est pour rendre hommage à sa carrière en tant que joueur de la NBA qu’il va lancer cette marque. Mutombo Dikembe pourra totaliser 55 ans d’âge le 26 juin 2021.
Ce projet s’inscrit aussi dans le cadre d’améliorer la durabilité économique des communautés de caféiculteurs de la RDC d’où les grains proviennent.
« Mon amour pour la République Démocratique du Congo et le délicieux café m’inspirent pour partager ce café spécial avec vous. Les grains de café Arabica de notre 55 Champion’s Édition sont cultivés sur un sol volcanique à une altitude de plus de 5000 pieds, entre le lac Kick et la chaîne de montagnes Mitumba en République Démocratique du Congo. Le comportement en fut de chêne transiger ce mélange distinctement congolais de saveur d’organe et d’arôme de chocolat noir en un café sans alcool avec une finition bourbon américaine durable. La torréfaction moyenne convient à toutes les méthodes de brassage. C’est une boisson pour les amateurs de café artisanal et de whisky », a indiqué Mutombo Dikembe sur le site Internet dédié à la marque de son café
Et d’ajouter « Nous soutenons fièrement des projets qui améliorent la durabilité économique des communautés de agriculteurs de la RDC où nos grains proviennent. Le café vielle en bail de l’édition Champion commencera à être expédié à la mi-décembre ».
Pour y parvenir, cette légende explique toute fois que « nous tenons et profitons ma recette en électronique les meilleurs fûts de chênes pour le vieillissement. Tout d’abord, nous sélectionnons des fûts de chêne carbonisés à partir de bourdon légèrement sucrée et fumée. Enfin, les grains sont torréfiés à une torréfaction dorée légère, moyenne ou foncée. Le résultat est une tasse de café exceptionnellement douce avec une délicieuse finition bourbon que vous appréciez à coup sûr. »
En République démocratique du Congo, les autorités parlent de la relance de la filière café depuis au moins 3 ans. Mais les progrès sont difficiles à évaluer.
Selon certains acteurs, pour relancer la filière du café dans ce pays, il faudrait réorganiser la collecte, la logistique et réhabiliter les usines de traitement de la récolte. Cinq mille tonnes de café, c’est le volume officiel des exportations annuelles de la RDCongo, pour une valeur de 10 millions de dollars, contre 100 000 à 120 000 tonnes il y a au moins 25 ans, pour une valeur de 250 millions de dollars, ce qui représente une chute vertigineuse.
La différence entre la production officielle et la production réelle de café s’explique par les volumes enregistrés à l’exportation. La caféiculture a été l’une des filières les plus touchées par les années de guerre et d’insécurité. La production a survécu grâce aux acheteurs étrangers, notamment dans l’ouest du pays.
Du café bradé par les producteurs, qui n’ont pas d’autres débouchés, par manque d’acheteurs locaux. Faute d’une organisation bien huilée de la filière, il y a aujourd’hui peu de Congolais qui s’intéressent à la production de café sur les petites parcelles.
Fidèle K. Tukinalwa