Suite à la multiplicité des éleveurs des poulets de chair dans la ville commerciale de Butembo, au Grand-Nord de la province du Nord-Kivu, la clientèle de ces produits alimentaires est devenue rare. Si certains vendent leurs poulets de chair à partir du marketing digital et groupes culturels, d’autres par contre signent des partenariats avec des restaurants, et salles de mariage à côté de charcuterie pour ce fait.
Kasomo Toussaint, vétérinaire de profession, est un éleveur des poulets de chair depuis près de 3 ans à Butembo. Dans ses locaux, il élève plus de 150 poulets de chair. Ce jeune entrepreneur indique qu’il pratique l’élevage en claustration. Selon lui, ce système consiste à mettre à la disposition de ces poulets de chair tous les besoins nécessaires pour sa bonne croissance.
Parlant de la vente de ces produits alimentaires, monsieur Kasomo Toussaint, note qu’il fait la propagande de ses poulets de chair dans des réseaux sociaux afin de les vendre.
« Actuellement j’ai les poulets de chair, et dans 43 jours j’atteins facilement 3 kg, la vente est devenue compliquée. Nous ne pouvons pas baisser les bras suite à cela, nous sommes en train de voir comment faire pour faire la vente. Je me suis déjà inscrit dans des groupes culturels, et Whatsapp pour écouler mes produits. Quand je publie dans ces groupes mes amis voient ce dont je fais, si certains d’entre eux sont intéressés, ils achètent, » indique Kasomo Toussaint.
De son côté, Kambale Nyaviole, éleveur de ces poulets de chair depuis plusieurs années à Butembo a fait savoir qu’après la croissance de ces animaux de basse cours, il procède à la vente auprès des tenanciers des restaurants et charcuteries. Au même moment, ce dernier a affirmé avoir signé des partenariats avec les propriétaires des salles de mariage.
«Nous procédons d’abord par l’exposition des poulets de chair prêts à la vente dans des points de vente. Nous essayons également de localiser les centres de consommation. Nous cherchons aussi les chargés de cuisine lors des fêtes comme des mariages. A part ça nous recourons à la charcuterie, nous procédons quasiment à l’abattage pour la commercialisation de la viande de la poule », a fait savoir monsieur Kambale Nyaviole.
Notons que cet élevage a déjà pris de l’ampleur chez les jeunes entrepreneurs dans cette ville commerciale.
Glodi Mirembe Wavagheni
