RDC : Avec son application Sos Mama, Joséphine Ndeze envisage réduire le taux de mortalité maternelle dans les zones rurales

Joséphine Ndeze, est une jeune femme innovatrice dans les nouvelles technologies et entrepreneuse congolaise qui rêve réduire un jour le taux de mortalité dans les zones rurales non seulement de la République Démocratique du Congo mais aussi du continent Africain à l’aide des technologies de téléphonie mobile.

Pour elle, sa passion est la science et la technologie. Joséphine ambitionne de porter haut la technologie congolaise à travers des innovations.

C’est ce qui l’a poussé à inventer l’application « Sos Mama » connectée à un bracelet intelligent qui vérifie les signes vitaux de l’état de santé de la femme qui la porte et les envoie, en temps réel, à un fournisseur de services d’urgence avec comme objectif de réduire la mortalité liée à la grossesse, en connectant en temps réel les femmes à leurs centres de soins de santé ou à leurs médecins et, en cas de problème, réagir en urgence.

« Cette application est une solution qui vise à réduire la mortalité liée à la grossesse grâce à une plateforme mobile connectée à un bracelet intelligent qui vérifie les signes vitaux de la femme », indique-t-elle

Agée de 23 ans, Joséphine Ndeze au-delà de son invention a terminé sa licence dans la filière de programmation à l’Institut Supérieur d’Informatique et de Gestion (ISIG) à Goma.

Très jeune, cette entrepreneuse et co-fondatrice de « Uptodate Developers », une startup qui s’actualise du jour au jour. Sa détermination et sa passion pour la technologie ont fait d’elle « Miss Geek Africa 2019 », un concours panafricain destiné à encourager les filles de 13 à 25 ans qui proposent des applications susceptibles de résoudre des problèmes en s’appuyant sur les innovations technologiques.

Joséphine a été retenue comme la nouvelle ambassadrice du Next Einstein Forum pour la RDC la même année et faisant désormais partie des quarante-cinq nouveaux ambassadeurs des pouvoirs organisations sélectionnés dans quarante-cinq pays membres de cette conférence non-gouvernementale organisée en Afrique depuis 2013 par l’Institut africain des sciences mathématiques (AIMS), et dont la première édition en date s’est tenue en mars 2016 à Dakar, et la seconde en mars 2018 au Rwanda avec comme objectif de renforcer l’enseignement et la recherche scientifique à travers le continent et à mettre en valeur les meilleurs jeunes scientifiques d’Afrique et à soutenir un développement mené par la science.

Elle encourage d’autres jeunes filles à exploiter leurs potentialités pour arriver à apporter des solutions aux problèmes des communautés locales.

« Un monde sans science c’est l’esclavage. Si les jeunes filles veulent ne pas être esclaves, elles devraient s’intéresser à la science. La RDC, l’Afrique a besoin de notre contribution en tant que femme pour l’avancement de la science et de la technologie. Je les encourage et je les invite à continuer pour le bien de la société », a-t-elle dit.

Grâce à son élection comme Miss Geek Africa, elle est devenue membre de l’Institute of electrical and electronics engineers, basé à New-York, et où elle a accès à des informations techniques de haut niveau et aux opportunités de réseautage au niveau international.

Elle précise également qu’avec ses projets, dans moins d’un lustre, son souhait est de devenir une ingénieure de premier plan en intelligence artificielle et surtout être un modèle pour les jeunes filles africaines qui s’intéressent aux sciences et à la technologie et ceci sera une occasion pour elle de promouvoir la science en RDC.

Fidèle K.Tukinalwa

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