La compagnie aérienne Zimbabweenne, Air Zimbabwe sollicite la reprise de la ligne Kinshasa-Harare. Et ce, dans le but d’accroitre les échanges commerciaux entre la République démocratique du Congo et le Zimbabwe.
À Harare où il se trouve, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya qui vend stratégiquement le Plan Directeur d’Industrialisation (PDI) a au nom du gouvernement congolais, pris des contacts avec les partenaires oeuvrant dans des différents secteurs.
A l’issue des échanges avec les partenaires ainsi que des investisseurs, Air Zimbabwe a exprimé sa volonté de reprendre ses vols entre les deux pays, plusieurs années depuis que cette ligne est interrompue.
Réceptif à cette sollicitation, Julien Paluku a fait savoir qu’il va porter ce message à son collègue des transports ,voies de communication et désenclavement, Cherubin Okende.
Il a par ailleurs , plaidé pour la reprise des échanges avec le Zimbabwe dans différents domaines, car, pour lui, la RDC n’est plus dans une zone rouge.
Dans ses lobbying, le ministre Julien Paluluku Kahongya a participé le mercredi dernier à Harare au Zimbabwe, à l’inauguration de la 3ème phase du projet de la société brassicole Varun Baverages, une filiale de Pepsi, une firme internationale qui envisage venir s’installer en RDC dans la production des canettes, bouteilles et boissons.
Au mois de mai dernier, une trentaine d’hommes d’affaires zimbabwéens se sont dits prêts à investir en République Démocratique du Congo, attirés par le marché intérieur de ce pays de plus de 80 millions d’habitants. Le patronat congolais a accueilli cette initiative, mais a insisté sur la création des industries en RDC, afin de réduire la dépendance du pays de l’extérieur et ainsi promouvoir le développement local.
La RDC offre d’énormes potentialités d’investissement dans tous les domaines notamment dans le secteur de l’industrie, aujourd’hui en crise. En 60 ans, le nombre de sociétés industrielles est passé de 9 600 à 561 soit une réduction de plus de 80 %, selon la Banque centrale du Congo.
Jonas Kalonda
