Au moins 30 femmes douanières de la Direction Générale des Douanes et Assises (DGDA) de la ville de Kinshasa ont été sensibilisées à la culture et à l’utilisation des outils numériques dans l’exercice de leur métier au quotidien.
C’est dans le cadre des activités du mois de Mars, dédié à la femme que « Cofitech Corporate », une société évoluant dans le secteur du numérique a organisé cette séance de formation et de sensibilisation dénommée « la femme de la DGDA à l’ère du numérique », ce, du jeudi 18 au vendredi 19 mars 2021.
Il était question de revenir aussi sur le Plan National du Numérique Horizon 2025 de la République Démocratique du Congo.
Pendant deux jours, plusieurs thématiques ont été abordées dans les différents exposés des intervenants notamment sur « Le numérique dans le quotidien de la femme douanière » avec l’intervention de Assina Kahamba, spécialiste du numérique éducatif, « La contribution de la femme douanière dans la mise en œuvre du Plan National du Numérique – Horizon 2025 », présenté par Aimé Mukuma, Directeur General de la société Téléconseil Congo, en même temps membre du comité scientifique de la Présidence et co-auteur du Plan National du Numérique – Horizon 2025.
Et aussi « L’innovation Numérique féminin dans la création des métiers et d’emploi avec Rosette Tshinguta, responsable de département informatique chez Ernst & Young, par la fin. Le rôle de la femme dans la culture du numérique « , avec Dieudonné Tshibangu, acteur du numérique, CEO de Cofitech Corporate, et expert du Plan National du Numérique – Horizon 2025.
Il a été noté que « la femme douanière est une actrice majeure dans la maximisation et l’accroissement des recettes publiques qui contribuent au développement économique de la RDCongo « .
Le Directeur General de la DGDA, Nkongolo Kabila Mutshi, à quant à lui encouragé les douanières à assister à la sensibilisation sur les outils numériques.
Le secteur des télécommunications connaît depuis 2000 un taux de croissance très élevé.
De même sa contribution au budget de l’État et à la formation du Produit Intérieur Brut (PIB) ne cesse d’augmenter. Il est dommage de constater que le développement de la téléphonie mobile ne s’accompagne pas de celui de la téléphonie fixe et de l’Internet.
Il faut dire que l’Internet est encore un luxe pour la grande partie de la population congolaise dont le revenu est faible.
Pourtant, la RDC s’est engagée à entreprendre plusieurs projets des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Pour accroître la contribution des télécommunications à la croissance, à l’emploi et au budget de l’État, le gouvernement s’est fixé comme objectifs de construire une infrastructure nationale moderne des télécommunications (téléphonie mobile et Internet à haut débit) par le biais d’un partenariat public-privé ; d’améliorer le taux d’accessibilité aux services des télécommunications et des nouvelles technologies ; et de renforcer la libéralisation et la compétitivité du secteur pour attirer les investissements privés.
Fidèle K. Tukinalwa
