RDC : Chapelle Kabangu met en place une application qui recense les violences sexuelles

C’est un jeune de 30 ans qui a décidé d’apporter sa contribution numérique aux problèmes liés aux violences sexuelles non seulement en RDC mais en Afrique.

La vision de cet ingénieur informaticien 
n’est pas seulement nationale, mais plutôt continentale.  Pour arriver à atteindre le monde entier, son aventure commence par le Grand Kasaï qu’il considère comme zone pilote de son projet qui veut participer à l’éradication de ce fléau au monde.

« Mon logiciel s’appelle G-Havi. C’est un acronyme qui signifie «garçon à haut avenir intellectuel». En tout, grâce aux données collectées offline et online, nous avons enregistré entre 2500 et 3000 victimes de violences sexuelles dans le grand Kasaï. », a-t-il fait savoir.

Des ONG internationales ont eu à tester le logiciel de ce jeune homme qui aussi, est représentant de Google pour le grand Kasaï. 

« Nous avons signé un acte de confidentialité, nos données sont utilisées seulement par les ONG qui en font la demande. Souvent  ActionnAid  les utilise, UNHCR également. Les enquêteurs sont des personnes qui vivent dans la communauté. Par moment, elles peuvent enregistrer une victime d’un viol d’il y a deux ans ou des choses comme ça. »,a-t-il ajouté 

Lorsqu’il y a incohérence, Chapelle Kabangu a préconisé le fait que « les données passent d’abord par la centrale qui est l’ONU, et les médias ».

Jadis l’Afrique voire même la RDC, étaient considérés comme des foyers des violences sexuelles, cependant avec l’engagement de plusieurs organisations, activistes et des jeunes, il s’observe une réduction de cas de ces violences. Ce phénomène a favorisé la résilience et plusieurs autres victimes se sont intégrées dans la communauté à travers des activités.

La rédaction

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