À la COP- 27 qui se poursuit à Charm El-Cheikh en Égypte, le ministre congolais de l’industrie, Julien Paluku Kahongya, qui consolide la diplomatie industrielle, a pris part le week-end dernier à la table ronde sur le développement des minéraux de la batterie dans le contexte de la transition énergétique mondiale.
Partageant l’expérience de la République Démocratique du Congo sur le processus d’installation de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques, le ministre de l’Industrie a mobilisé les partenaires financiers dont Afreximbank, BADEA et AFC. Ces derniers ont réitéré leur ferme engagement de matérialiser ce grand projet panafricain.
C’était également l’occasion pour Julien Paluku Kahongya d’appeler les pays africains à ratifier leur adhésion au Centre Africain de Développement Minier (CADM) et d’allouer un budget conséquent pour la promotion du secteur industriel au niveau du continent.
A l’en croire, d’ici 2050, il y aura une forte demande en matière de véhicules électriques. Près de 900 millions de voitures électriques seront demandées et autour de 200 millions en 2035 et 2040. Face à la question du réchauffement climatique, la RDC a la réponse à travers ses forêts et ses minerais stratégiques notamment le cobalt, le lithium, le manganèse, et le nickel, a-t-il fait savoir.
Prenant également part à cette table ronde, le Secrétaire exécutif intérimaire de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique(CEA), Antonio Pedro a insisté sur le développement des chaînes de valeurs régionales.
La rédaction