Une série de mesures a été prise par le gouvernement congolais pour faire face à la difficulté des transports observée à Kinshasa ces derniers jours suite à la baisse sensible de carburant dans la capitale congolaise.
Lors d’une communication faite au nom du Gouvernement, et diffusée sur les antennes de la Télévision nationale par le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu a annoncé l’avènement de 100 bus supplémentaires de la société Transports au Congo (TRANSCO) qui vont s’ajouter aux 160 qui circulent à Kinshasa. Et ce dans le but d’alléger la difficulté de transport.
Il a par ailleurs annoncé la tenue d’autres réunions avec notamment le président de la République, Félix Tshisekedi, pour arrêter des mesures supplémentaires afin de mettre fin au problème de transport qui sévit dans la capitale.
Selon Didier Budimbu, la ville de Kinshasa consomme quotidiennement 1100 m³. Cette quantité passe désormais à 660 m³/jour.
Il faut le dire, la pénurie d’essence, qui sévit depuis lundi 5 septembre 2022, à Kinshasa, perturbe fortement le transport en commun et contraint plusieurs Kinois à de longues marches à pied. La solution est, selon les compagnies pétrolières, le paiement par le gouvernement de 400 millions USD aux sociétés pétrolières du manque à gagner dû au système de subvention.
De son côté, Didier Budimbu a admis que la pénurie de carburant est consécutive à la baisse de stock et appelle la population au calme et rassure « que pour éviter une rupture totale en super, le gouvernement, en concertation avec les pétroliers, applique le plan de contingentement, en vue de faire baisser de 1100 m³ à 660 m³/jour la consommation en essence dans la ville. La situation pourra se normaliser après le 14 septembre. »
La rédaction
