Le gouvernement congolais veut prendre ses responsabilités en exploitant le gaz du Lac-Kivu. C’est sans compter sur le soutien des ONG environnementales qui s’opposent depuis le début à l’exploitation des blocs gaziers de la RDC.
En effet, le gouvernement congolais a procédé mercredi dernier au dépouillement des candidatures d’une dizaine de sociétés et consortiums qui ont manifesté leur intérêt pour les trois blocs pétroliers du Lac-Kivu.
Pour le ministre congolais des hydrocarbures Didier Budimbu, à la fin de ce mois d’octobre, la signature des contrats de partage de production sera faite.
Dans un communiqué publié jeudi 13 octobre 2022, Greenpeace dénonce cette démarche et accuse le gouvernement congolais de précipiter le processus en violation de la loi.
Selon Greenpeace ce processus précipité est une invitation ouverte à piller le peuple congolais et les écosystèmes dont il dépend, tout en enrichissant rapidement une élite écocide.
«La loi prévoit un long processus d’évaluation et de vérification après la réception des premières manifestations d’intérêt et le dépôt des offres. Exécuter correctement ces exigences en seulement deux semaines est une mission impossible », estime Madame Irène Wabiwa, responsable internationale de la campagne pour les forêts du bassin du Congo chez Greenpeace Afrique.
La rédaction
