Butembo : des jeunes se lancent dans le métier de maquillage « Make-up » et en trouvent profit

Dans le but de mettre un terme à la dépendance financière et de réduire tant soit peu le taux de chômage dans la ville commerciale de Butembo, des jeunes s’adonnent au métier de maquillage.

Dans le souci de promouvoir l’entreprenariat dans cette ville, la rédaction de Congo Sauti s’est entretenue mercredi 11 mai, avec Moïse Katuve, l’un des jeunes qui pratiquent ce métier.

Ce jeune garçon célibataire, âgé de 21 ans rencontré au salon Jay Professionnel, s’est imposé dans ce domaine à Butembo suite à la qualité de son travail.

Il débuta le métier de maquillage dès son jeune âge. Tout au début selon lui, il passait dans des quartiers avec une trousse contenant ses outils de travail dont des vernis, avec un petit tabouret en main à la recherche de la clientèle.

Peu après ses études humanitaires, ce jeune s’est lancé dans l’apprentissage du maquillage moderne communément appelé le « Make-up » dans la région en 2019. Moïse Katuve note qu’après une formation de près d’un an, il commence à réaliser le bénéfice.

« Le début a toujours été difficile. A part la connaissance, j’ai déjà gagné tant d’autres biens. Grâce à ce métier, j’ai payé des biens de grande valeur : J’ai déjà un bon moyen de déplacement à partir de ce métier, et puis il subvient à mes besoins quotidiens. Je ne manque rien avec ce métier. Ce ne pas un passe-temps pour moi, je le considère comme un bon et un vrai métier. Je suis fier d’être appelé Make-uper », a laissé entendre Moïse Katuve.

Ainsi, ce jeune artiste maquilleur communément appelé « Make-uper », exhorte d’autres jeunes à se lancer dans l’apprentissage de ce métier pour « lutter contre la dépendance financière dans leurs familles ».

Pour lui, seuls le courage et la disponibilité sont importants pour la bonne maîtrise de ce travail.
Il convient de noter que ce jeune artiste maquilleur a toujours été invité par des filles, des mamans voire des jeunes garçons et vieux, lors de différentes cérémonies, pour leur mettre du « Make-up ». Moïse Katuve, exerce son métier sur l’avenue du centre, dans le salon Jay Professionnel.

Glodi Mirembe Wavagheni

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