L’atelier de restitution de l’étude de faisabilité relative à la création d’une banque d’investissement et de garantie en République démocratique du Congo a été lancé, ce jeudi 10 février 2022, à Kinshasa. C’est le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, qui a donné le go de ces travaux.
Dans son discours, le chef du gouvernement a indiqué que la mise en œuvre de cette banque est une priorité, car elle contribuera au développement de l’économie du pays.
« La mise en oeuvre effective de cette banque contribuera à soutenir l’économie par la création des industries locales dans notre pays. Ainsi, la création de cette institution de financements est une priorité qui s’aligne sur le programme d’action du gouvernement pour la période 2021-2023, qui s’inscrit dans la droite ligne de la vision de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui veut faire de notre pays un État fort, prospère et solidaire », a dit Sama Lukonde.
Pour le premier ministre, cette mission est importante et impose le sérieux à toutes les parties prenantes.
« Indiscutablement, il s’agit d’une mission importante qui impose à tous le sérieux, l’abnégation et une ferme volonté politique. Pour ma part, je tiens à vous rassurer de l’accompagnement du gouvernement en vue de l’atteinte des objectifs assignés, notamment la mise en oeuvre effective de la banque d’investissement et de garantie en RDC », a-t-il rassuré.
De son côté, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku, a affirmé que cette banque d’investissement a l’ambition, notamment de catalyser les financements pour permettre à la RDC de répondre aux besoins d’investissement dans les projets structurants, les infrastructures et les secteurs stratégiques. A l’en croire, cette institution financière participera à l’accélération de la diversification et du développement de l’économie de la RD Congo.
Il faut noter que les études de faisabilité pour la mise en œuvre de cette banque ont été menées par la firme FinActu, recrutée sous financement du FPI (Fonds de promotion de l’industrie) et avec la participation de la BCECO (Bureau central de coordination) comme maître d’ouvrage délégué. Cela avec la contribution de différents experts de la Présidence de la République, de la Primature, du Ministère du Budget et de la BCC (Banque Centrale du Congo).
