Projet « Renaissance »: La FEC et des femmes entrepreneures échangent sur les perspectives économiques en RDC

La Fédération des entreprises du Congo (FEC) a organisé, ce mardi 03 août à Kinshasa, une table ronde avec des femmes entrepreneures non membres de ce patronat.

Cette rencontre a eu pour thème : « Rôle de la femme au sein du patronat congolais et son impact dans l’économie congolaise ». Elle s’inscrit dans le cadre du projet « Renaissance » initié par le président de la FEC, Albert Yuma Mulimbi qui vise à construire une nouvelle « ossature » de cette structure.

« Le projet Renaissance est né du fait que nous-mêmes au sein de la FEC, on a constaté quand j’étais réélu et je disais que c’était pour mon dernier mandat, peut-être que la FEC était incomprise, peut-être que beaucoup de gens ne savaient qu’est-ce qu’est la FEC, qu’est-ce qu’elle pouvait faire pour eux et qu’est-ce que la FEC pouvait obtenir de ceux qui ne sont pas membres« , a déclaré Albert Yuma à l’issue de ces échanges.

Au cours de cette table ronde, plusieurs préoccupations ont été soulevées par ces femmes entrepreneures, notamment celles liées au climat des affaires, la procédure de création d’entreprise en RDC, la question de la fiscalité ainsi que les tracasseries relatives à ce secteur.

« En majorité, [ces femmes entrepreneures] ont aussi fait le même diagnostic que nous : le climat des affaires est mauvais ! La fiscalité, la parafiscalilité sont difficiles. L’administration publique n’accompagne pas, elle démoralise. L’accès aux financements bancaires est difficile. », a égrené le président de la FEC.

Son patronat et ces entrepreneures ont eu une même convergence qui fait que ces préoccupations s’ajoutent à la voix de la FEC devant le gouvernement. « Ensemble, nous avons convenu, j’ai beaucoup aimé l’expression d’une d’entre elles, elles vont nous accompagner comme les amazones économiques pour que leurs préoccupations s’ajoutent à notre voix pour que, face au gouvernement, qu’on soit les vrais partenaires privilégiés qui, en amont, avec le gouvernement prennent les bonnes décisions.« , a-t-il ajouté.

Parmi les participantes à cette table ronde figure Mamie Mujanyi, présidente du Mouvement International des Femmes Dynamiques d’Afrique (MIFDA) et patronne de Fribox. Elle a estimé changer de point de vue sur la FEC après cette rencontre.

« Nous sommes très satisfaites de cette table ronde parce que nous en sortons [enrichies] de plusieurs informations… Nous voyons la FEC de loin, les activités de la FEC n’étaient pas vulgarisées et nous avons l’impression que la FEC etait réservée à une catégorie des personnes VIP. Et aujourd’hui, on comprend qu’il y a eu beaucoup d’activités qui ont été organisées par la FEC, notamment dans la capitale, ville de Kinshasa, et aussi dans les autres provinces. Et le président de la FEC, Monsieur Yuma, vient de nous promettre que cette fois-ci ils vont changer le fusil d’épaule et pouvoir se lancer dans la vulgarisation et aussi permettre l’accès à l’information (…)« , a fait savoir Mamie Mujanyi.

Pour Nadège Nubier, présidente de Water Solutions, une entreprise spécialisée dans le forage d’eau, Albert Yuma a démontré qu’il y a un « vrai souci » pour la FEC d’accompagner les femmes entrepreneures pour être mieux représentées au sein de l’économie congolaise.

« L’événement d’aujourd’hui était très essentiel. Je pense que tous les doutes que j’avais pour adhérer à la FEC sont totalement partis. La semaine prochaine, je prends rendez-vous pour m’enregistrer à la FEC. Il a démontré qu’il y a un vrai souci pour accompagner les femmes afin de devenir encore mieux représenter dans notre économie au niveau de la RDC« , a-t-elle indiqué.

Pour rappel, ce projet « Renaissance », initié en novembre 2020 par Albert Yuma, vise 5 piliers qui sont :

Le renforcement de l’administration et revue des statuts, de la composition des commissions et des comités professionnels ;
L’accentuation du rôle syndical de la Fédération ;
Le positionnement de la Fédération comme partenaire de référence dans le choix, la conception et l’exécution des programmes structurants ;
Le développement du rôle de chambre de commerce et Promotion des hauts cadres nationaux par la création des corridors les mettant en lumière et ;
La promotion de hauts cadres nationaux par la création des corridors les mettant sous la lumière.
Il sied de souligner que d’autres rencontres de ce genre sont prévues par la FEC en vue de mieux faire comprendre le rôle de ce patronat, notamment auprès des opérateurs économiques qui ne sont pas membres de cette structure. Déjà au mois de juin dernier, la FEC avait organisé une première rencontre de cette nature avec les étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et de l’Université protestante au Congo (UPC).

Rédaction

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