En mission de service à Kisangani, le ministre de l’agriculture, Désiré N’zinga a, le weekend dernier, émis le vœu de réduire les importations agricoles et soutenir l’agriculture familiale.
Devant la presse, le ministre de l’agriculture a dévoilé ses nouvelles ambitions à la tête de ce ministère. De passage dans la Tshopo, celui-ci a rencontré l’un des endroits convenables pour l’expansion de l’agriculture.
L’atout majeur que lui présente la Tshopo, c’est l’Institut Facultaire de Yangambi, l’Institut National des Recherches Agronomiques et l’Université de Kisangani. Si l’IFA lance sur le terrain plusieurs ingénieurs agronomes, l’INERA, lui a été, malheureusement, dans les oubliettes des années et des années. Quant à l’Université de Kisangani, elle forme les botanistes.
D’où, avec ces deux instituts, le ministre compte juguler l’extravertisme dans son secteur car le coût des importations des produits vivriers est très révoltant. La production des semences redeviendra possible avec l’INRA.
« Les fonds seront aussi mis à la disposition de l’INERA Yangambi pour la production des semences. C’est de cette manière aussi que le gouvernement veut mettre fin, si pas réduire les importations des semences des produits vivriers. Nous n’allons pas donner notre argent à l’extérieur du pays », s’est-il montrer convaincu.
Par ailleurs, soutenir les entrepreneurs agricoles fait partie du projet de ce membre du gouvernement central au niveau de la Tshopo. Ici, il a insisté sur l’agriculture familiale et les pratiques de l’agriculture durable. Dans ce même optique, il a révélé ce que l’actuel gouvernement va apporter aux petits producteurs agricoles.
Pour lui, « avec les mêmes fonds alloués, cela arrivera aux bénéficiaires car le président de la République a cette volonté…La province de la Tshopo deviendrais le grenier de la RDC. Avec le prolongement des provinces du Nord et Sud-Kivu, il y aura de l’abondance pour nourrir l’Afrique Centrale ».
Il sied de signaler que le ministre de l’agriculture est venu dans la Tshopo avec ses collègues de l’ESU et de la Recherche scientifique. Sa mission était axée sur la relance de l’Institut National des Recherches Agricoles. En outre, la revanche du sol sur le sous-sol disait-il.
David Gaston Mukendi