Le Président national de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), Albert Yuma, a échangé, vendredi 11 juin, avec une représentation des étudiants des facultés des sciences économiques de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et de l’Université Protestante au Congo (UPC).
C’est dans le cadre du projet « Renaissance », initié par la FEC qu’Albert Yuma a partagé avec les étudiants autour du thème : « Enjeux et perspectives économiques de la RDC : quels sont les objectifs et attentes de la FEC au niveau national ».
Plusieurs questions liées à l’économie du pays notamment celles relatives au fonctionnement et à l’organisation de la Fédération des Entreprises du Congo y ont été abordées.
Pour Albert Yuma, il était un besoin important de rencontrer ces jeunes universitaires, entendre leurs préoccupations ainsi que leurs propositions par rapport à l’avenir économique de la RD Congo.
« Je ne peux pas quitter la FEC sans m’être rassuré que les congolais et les jeunes s’intéressent à l’économie de leur pays et qu’ils vont être associés à son avenir », a-t-il déclaré à cette occasion.
Tout en saluant la qualité des échanges avec ces étudiants de la Faculté des sciences économiques, le numéro Un de la FEC a promis d’être le porte-parole de ces jeunes et de les mettre en lumière afin d’améliorer l’économie du pays.
« Et la FEC veut être désormais le relais de ces jeunes et de les mettre en lumière pour qu’on les écoute, pour qu’ils expriment, pour que demain, ce que nos pères, nos grands pères ont accepté par rapport au développement de ce pays ne se fasse plus. Ils veulent reprendre en main leur destin, ils veulent reprendre leur économie. Que ça ne soit plus l’économie tournée uniquement vers l’extérieur pour les besoins de l’extérieur. Mais d’abord, vers l’intérieur, les besoins de création des richesses et d’emplois ici, pour eux, pour leurs frères et sœurs et pour garantir que ce pays à un avenir pour tous ceux qui naîtront dans un pays qui est un don de Dieu », a par ailleurs martelé Albert Yuma.
Il sied de noter que le Projet Renaissance lancé par Albert Yuma après sa réélection à la présidence nationale de la FEC est axé sur 5 piliers, à savoir : le renforcement de l’administration et revus des statuts, de la composition des commissions et des comités professionnels ; l’accentuation du rôle syndical de la Fédération ; le positionnement de la Fédération comme partenaire de référence dans le choix, la conception et l’exécution des programmes structurants ; le développement du rôle de chambre de commerce ; et la Promotion des hauts cadres nationaux par la création des corridors les mettant en lumière.
Grâce au projet Renaissance, la Fédération des Entreprises du Congo veut accentuer l’accompagnement effectif des entreprises, dans toutes les étapes de leur développement, pour contribuer au rayonnement économique de la République Démocratique du Congo.
Jonas Kalonda