La société KBH Service a mis sur le marché depuis jeudi 08 juillet2021, un documentaire sur les recherches menées afin de comprendre les causes de la faible production agricole et animale dans le Kivu et proposer des pistes de solution.
Lors d’une soirée de présentation de cette œuvre audiovisuelle à Goma, avec comme titre » Vers un déclin du secteur agro-pastoral dans le Kivu ? « , des chercheurs et des responsables des organisations locales, nationales et internationales oeuvrant dans l’agropastoral ont passé en revue les causes de la faible production agricole et animale dans les provinces du Nord et Sud-Kivu.
Il a été constaté que bon nombreux des paysans font face à d’énormes difficultés dans ces deux provinces.
Marcelin Tshokola, enseignant dans la faculté de l’agronomie à l’Université Evangelique en Afrique (UEA) de Bukavu et un des intervenant dans ce documentaire estime qu’avec le problème de dégradation des sols auquel s’ajoute les ravageurs des cultures, le secteur agropastoral est en danger s’il ne trouve pas une attention et un accompagnement adéquat des paysans.
Après ses plusieurs années d’étude dans la protection de plantes, ainsi que dans tous les domaines liés aux ravageurs des cultures, il plaide pour la sensibilisation des paysans ainsi que la population sur l’écologie.
« J’ai intervenu dans la vidéo pour apporter la solution aux problèmes actuels liés aux ravageurs qu’on n’observait pas avant, et actuellement c’est surtout sur le Maïs. J’ai essayé d’apporter des pistes de solution alternatives par rapport à ces ravageurs. Mais avec le problème de dégradation des sols auquel s’ajoute les ravageurs des cultures si on ne fait pas attention on risque d’avoir des pères enormes sur la culture du mais. Il faudra développer des moyens de lutte alternative, beaucoup pensent qu’il faut utiliser des produits chimiques pourtant ce n’est pas la solution directe, il va falloir conscientiser les paysans pour qu’ils aient l’information nécessaire par rapport à la gestion qui implique la connaissance des insectes avant de développer les moyens de lutte durables.», a-t-il déclaré
Une satisfaction pour les la société KBH Service de voir que ce documentaire a touché le vrai problème de la communauté par rapport à l’agro-pastroal et tenté d’y apporter une piste de solution.
« Au sein de notre société, nous nous intéressons aux nouvelles technologies mais également nous avons une sous branche qui s’intéresse à l’audiovisuel et à travers ce premier essaie nous nous sommes dit, désormais nous allons commencer avec les documentaires», a déclaré Marinette Bira, responsable de la communication de KBH Services.
Ce documentaire est un premier essai, cette société en quête des partenaires notamment une maison de production pour d’autres documentaires envisage aborder plusieurs autres thématiques qui touchent la vie sociale au quotidien en dans divers secteurs.
Jonas Kalonda
