Makutano 8: Que retenir de la première journée à Kinshasa ? 

La 8ème édition du Forum économique Makutano a été ouverte lundi 24 novembre à Kinshasa par le premier ministre Sama Lukonde. Cette édition qui connaît plusieurs personnalités de marque à l’instar de l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État, Vital Kamerhe se déroule sous le thème : «infiniment territoires».

Dans son mot d’ouverture, Nicole Sulu, fondatrice du réseau Makutano a commencé par insister sur la nécessité aujourd’hui de «ne pas se focaliser sur les maillons forts» de la chaîne de valeurs économiques de la République Démocratique du Congo. 

Pour ce Mak8, elle a préconisé aux participants de se pencher sur les «maillons faibles de la chaîne», situés essentiellement à l’intérieur du pays, dans les différents territoires. 

Les différentes interventions ont toutes eu un point commun, celui d’interpeller les différents acteurs à s’impliquer dans le développement du pays. 

Le Premier ministre s’est focalisé sur la présentation du « programme de 145 territoires » en mettant en avant 4 principaux axes notamment:

  • L’amélioration de l’accès des populations des territoires ruraux aux infrastructures et services socio économiques de base ;
  • La promotion du développement des économies rurales et des chaînes de valeur locales ;
  • Le renforcement des capacités de gestion du développement local, dans le but de développer les capacités techniques, organisationnelles, institutionnelles et communautaires pour une bonne gestion du développement local et
  • Le développement d’un système d’information géo référencé de suivi à même
    de renseigner sur les progrès du programme.

Il a également promis que les premiers effets de ce programme seront visibles dans les six prochains mois.

Les différents acteurs présents ont également constaté que le secteur agricole reste le seul capable de « booster les économie africaines et celle de la RDC en particulier». L’objectif doit être de « réduire sensiblement l’importation des produits agricoles de base pour se focaliser sur la production et la transformation locale ».

De son côté l’ambassadeur de Turquie en RDC a estimé qu’il n’est pas nécessaire de se tourner uniquement vers le gouvernement pour attendre le changement. Il en appelle à l’implication du secteur privé pour renverser la tendance comme l’a expérimenté son pays.

Un avis non soutenu par d’autres qui estiment que c’est au gouvernement de donner l’impulsion en mettant des conditions favorables aux investissements.

La rédaction

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