Kisangani: Flambée des prix des denrées alimentaires de première nécessité

Il s’observe une montée vertigineuse et une instabilité des prix de 45 biens de première nécessité, depuis fin novembre 2021, sur plusieurs marchés de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.

Au marché central, par exemple, certains biens ont augmenté le prix à plus de 75%. C’est le cas d’un gobelet de farine de manioc. Jadis acheté à 200 FC, depuis janvier, il s’achète désormais à 350 FC et dans les quartiers, à 500 fc.

Pour les produits manufacturés importés, un bidon 20 litres d’huile végétale qui se vendait à 20$ , s’achète aujourd’hui à 25$ voire 30$. S’agissant de haricots, le kilo est passé de 3000 fc à 5000 fc, un sac de riz 100 kg, de 150000 fc à 180000 fc, un kilo d’oignons de 3000 à 5000 fc et ailleurs, 7000 fc.

Les vivres frais, à l’exemple des chinchards, communément appelés  »mpiodi » ou  »tomson », le carton passe de 100 000 FC à 150 000 fc. Des poulets congelés, un carton se vend actuellement à 110 mille FC contre 59 mille, prix de l’année dernière.

En outre, les vendeuses expliquent que cette majoration des prix est due à la rareté des marchandises. Par contre, le Chef de la division provinciale de l’économie, M. Roger Mabame, présente toute une panoplie des facteurs occasionnant cette flambée des prix, entre autres : l’insécurité dans la partie Est de la RDC, hausse du prix de carburant, des routes en état de délabrement, l’instabilité du courant électrique.

 » Nous avons beaucoup de paramètres. Il y a le problème de la hausse des prix du carburant, le délabrement de la route de l’Ituri, RN4 et des routes à l’intérieur de la province; c’est le cas de la route Opala. Ces temps-ci et cette saison, les agriculteurs de cette région rizière ne fournissent plus le riz, il compris le territoire de Banalia qui ne fournit qu’une petite quantité », a-t-il expliqué à Congosauti.com

« S’agissant des alternatifs pouvant calmer la situation, aucun n’est de son apanage. Dans ses actions, il se limite qu’au rapport mensuel qu’il transmet régulièrement aux autorités provinciales », a-t-il ajouté.

« Ce n’est pas à moi de trouver les dispositions nécessaires. Ce sont les autorités qui doivent mettre en place les solutions idoines pour arranger les choses », a poursuivi Roger Mabame.

Pour rappel, il y a quelques jours, le ministère de l’économie avait dépêché une équipe pour contrôler la structure des prix sur le marché.

Gaston Mukendi

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